Dans l’ombre douce d’un soir d’automne,
Les feuilles tombent, le vent fredonne,
Sous tes yeux, l’éclat d’un rêve passé,
Amour éteint, mais jamais oublié.
Ton souffle chaud, pourtant si lointain,
M'effleure encore comme un doux matin,
Où tout semblait possible, pur et clair,
Mais l’horizon s’est noyé dans la mer.
Chaque mot que tu murmurais à l’âme,
Est devenu une étoile qui se fane,
L’amour qui brillait dans le ciel sans fin,
S’estompe dans le silence du matin.
La mélancolie danse, légère,
Entre les murs d’un cœur solitaire,
Elle chante l’amour qui nous échappe,
Et l’espoir qui, peu à peu, se frappe.
Mais malgré la brume qui m’envahit,
Reste en moi ce goût d’infini,
Car chaque larme versée sur ton nom,
Est un écho du plus doux des dons.